- Idées et réflexions -

A quoi sert le département ?

Le département est certainement avec la commune l’échelon administratif le mieux identifié par la population. Et pour cause, il existe depuis la fin du 18e siècle. Cette longue histoire a abouti à en faire l’un des acteurs principaux sur plusieurs compétences importantes en termes de solidarité (personnes âgées, handicapés, insertion…), d’égalité des chances (enfance, éducation…) et d’aménagement du territoire (routes, transports, aides aux collectivités, associations et entreprises,…).

Le département d’Ille et Vilaine c’est ainsi plus de 900 millions d’euros qui sont dépensés chaque année pour faire de notre collectivité, un territoire accueillant, solidaire et conscient des enjeux environnementaux. Très concrètement, c’est le département qui verse le revenu de solidarité active (RSA), qui finance le fonctionnement des collèges et des services aux collégiens (exemple d’Ordi 35), ou encore l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Son budget lui permet aussi d’être un investisseur de poids avec un programme d’investissement de 185 millions d’euros par exemple en 2010. Cela permet aux 967 588 habitants d’Ille et Vilaine d’avoir des infrastructures de qualité (routes, voies vertes, équipements collectifs…) et aux entreprises locales de continuer à avoir des carnets de commande bien remplis malgré la crise.

Notre département est composé de 53 cantons dont celui de Rennes Nord (quartiers Beauregard, St-Martin, Bellangerais) et est donc dirigé par 53 conseillers généraux. C’est en 2004 et pour la première fois depuis la Révolution que notre département a vu une majorité de ses membres être élus à gauche. Depuis, la volonté politique d’améliorer la vie de nos concitoyens s’est traduite par un renforcement des dispositifs de solidarité, de logement, d’éducation, de transport…Et afin d’être toujours plus proche de ses concitoyens, le Conseil général d’Ille et Vilaine a décidé une nouvelle organisation de ses services et la création de sept agences départementales au 01er janvier 2010.

Mais l’Etat sarkozyste, voyant dans ces collectivités trop à gauche, des contre-pouvoirs trop importants a décidé de réformer nos collectivités en diminuant notamment le nombre d’élus (création du conseiller territorial). Cela fragilisera encore plus notre démocratie et vous éloignera de la décision politique. Par ailleurs, la réforme fiscale a mis à mal la situation financière des collectivités de même que les multiples transferts de compétences non compensés financièrement. Affaiblir le principal acteur des solidarités humaine et territoriale, cela n’est pas acceptable.

Pour conforter l’acteur social qu’est notre conseil général, je vous invite dès le 20 mars prochain à voter pour une gauche responsable qui a fait ses preuves depuis 2004.